2011

La franc-maçonnerie rochelaise était très active au 18ème siècle : la vie de ses loges en fait état à travers leurs vicissitudes et leur forte implication dans la vie sociale de la cité.
Les traces documentaires de cette activité maçonnique locale sont nombreuses et riches. Elles permettent de reconstituer avec beaucoup de réalisme ce qu'était une loge de province au Siècle des Lumières.
Par Jean Flouret, Président de l'Académie des Belles Lettres et par Bernard Dat, Membre de l'Institut maçonnique de France
2011

La France a été, il y a eu 30 ans en octobre dernier, l'un des derniers pays européens à abolir la peine de mort, alors que deux siècles auparavant, en 1791, le rapporteur du projet de Code pénal proposait de ne plus conserver cette peine, perçue alors comme le symbole de la barbarie de l'Ancien régime.
Partant de ce débat à la Constituante qui voit s'échanger des arguments qui seront toujours repris par la suite, la conférence veut s'interroger sur les raisons du maintien de la peine capitale jusqu'en 1981. Pourquoi a-t-il fallu deux siècles pour que la suppression de la peine de mort soit acceptée ?
La réponse à cette question se fera par un retour sur le contexte des débats de 1908 et 1981 et plus largement sur celui d'une histoire politique troublée susceptible d'expliquer les réticences à abandonner l'usage d'une peine utilisée comme arme politique, comme moyen de gouvernement.
Jean-Claude Farcy, ancien chargé de recherche au CNRS, a travaillé sur l'histoire rurale et sur l'histoire de la justice de la France des XIXe et XXe siècles.